La Collection
31,5 × 26 cm 220 €
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L’édition courante de l’ouvrage enrichie de 2 œuvres originales de Pat Andrea,
reproduites à un nombre limité d’exemplaires.
Le livre et les œuvres sont numérotés et signés par l’artiste.
2 volumes reliés et 1 livret sous coffret illustré, 376 pages, 31,5 × 26 cm.
L’édition courante de l’ouvrage enrichie de 2 œuvres originales de Pat Andrea, reproduites à un nombre limité d’exemplaires.
Le livre et les œuvres sont numérotés et signés par l’artiste.
Passage initiatique de l’enfance à l’adolescence, l’œuvre de Lewis Carroll captive toutes les générations. Sa poétique du non-sens opère, dans son humour et sa démesure, un démantèlement du langage et de la logique proprement surréaliste.
Pat Andrea, « maître du déséquilibre », a réalisé spécialement pour cette édition 49 tableaux de grand format mêlant gouaches, aquarelles, crayons de couleurs, fusains, collages… C’est en compagnie d’une Alice infiniment polymorphe que l’on pénètre au pays des merveilles.
Habité depuis toujours par l’archétype féminin d’Alice, l’artiste d’origine néerlandaise Pat Andrea, « maître du déséquilibre » en raison de sa surprenante force dramatique, a réalisé pour cette édition 49 tableaux au format 150 X 180 cm mêlant gouaches, aquarelles, crayons de couleurs, fusains et collages, feuilles d’or et d’argent. De ses œuvres émane une remarquable correspondance avec l’esprit et la lettre de Lewis Carroll. Douée d’une surprenante force dramatique, son œuvre que d’aucuns comparent à celles de Balthus ou de Bacon lui vaut d’être qualifié de « maître du déséquilibre » ou d’« impressionniste psychique ».
Lire Alice avec le regard facétieux de Pat Andrea double le plaisir : il s’empare du texte et, comme le dit Marc Lambron dans sa préface, « le travaille en variations, en appropriations successives » ; le non-sens prend tout son sens, la démesure ne se mesure plus, les jeux de langage sont cryptés et décryptés, l’humour en sourdine de Lewis Carroll jaillit, Alice multiplie ses facettes, le prisme de Pat Andrea est infini. En synergie avec le texte, l’artiste en renouvelle, voire parachève, la lecture. L’héroïne carrollienne inspire à Pat Andrea une figure d’Alice à l’infini polymorphisme.
Alice au Pays des Merveilles et De l’autre côté du Miroir, récits étroitement liés et complémentaires écrits en 1865 et en 1871, entraînent le lecteur dans un monde onirique caractérisé par le non-sens, la démesure, le passage du monde de l’enfance à celui des adultes. L’œuvre de Lewis Carroll captive par sa poétique, son humour et sa démesure, en un véritable démantèlement du langage, à la logique proprement surréaliste.
Le chef-d’œuvre de Lewis Carroll est présenté dans son intégralité et en version bilingue, afin de mieux appréhender l’extrême vivacité de langage, riche d’inventivité, de jeux de mots et de calembours.
Figure familière, Alice appartient incontestablement au panthéon de nos mythes contemporains. Femme enfant, mi-nymphette, mi-pin-up, ou petite fille intrépide et loquace, la figure d’Alice a inspiré un grand nombre d’artistes. Marc Lambron, écrivain et chroniqueur littéraire, rend hommage à la confrontation des deux univers, littéraire et pictural. Sa préface, érudite et enlevée, souligne leurs interrogations communes, symptomatiques d’un siècle riche en fractures et en questionnements.
Alice au Pays des Merveilles et De l’autre côté du Miroir captivent et enchantent les adultes et les enfants, au regard de l’expérience initiatique fondamentale qu’ils figurent, le passage de l’enfance à l’adolescence.
La poétique du non-sens de Lewis Carroll opère, dans son humour et sa démesure, un démantèlement du langage et de la logique proprement surréaliste.
L’approche bilingue et la mise en page stimulante et attractive soulignent l’extrême vivacité des deux romans de Lewis Carroll, riches en jeux de mots et en calembours, et permettent, grâce au passage aisé d’une langue à l’autre, d’en apprécier la saveur littéraire originale et toute la richesse.
Bien plus que des traductions, les deux textes établis par Henri Parisot pour Alice au Pays des Merveilles et De l’autre côté du Miroir constituent des œuvres littéraires à part entière.
Traduire ces deux romans est une gageure, au regard de l’exigence linguistique inhérente à l’écriture de Carroll, riche en idiomatismes, en jeux de mots, en calembours anglais, littéralement intraduisibles. Or il semble qu’on atteigne, sinon l’excellence, du moins une parfaite intelligence du texte et une incontestable valeur poétique chez ce traducteur qui, à force d’ingéniosité, tend à produire une saveur littéraire égale plutôt qu’une traduction littérale. Sa traduction, dont nous avons choisi la dernière version de 1976, demeure entre toutes la référence.
Le choix d’une édition bilingue implique de fournir au lecteur un double appareil critique de notes pour l’une et l’autre version française et anglaise. Ont ainsi été choisies les notes des deux éditions consacrées en la matière, celles de Jean Gattégno, le plus grand spécialiste de Carroll en France, publiées dans la « Bibliothèque de la Pléiade », et celles de Hugh Haughton pour Penguin Classic, qui éclairent le texte original
Trois ans de travail autour d’une petite fille qui ne mâche pas ses mots.
Art actuel, Jean-Pierre Frimbois
Le monde merveilleux de l’enfance et le monde réel des adultes s’entremêlent : Carroll renvoie aux adultes une part d’eux-mêmes qu’ils ont occultée. Alice appartient au panthéon des mythes contemporains en Europe : de la femme-enfant, mi-nymphette, mi pin-up, à la petite fille sagace et loquace.
L’Écho, Jacques Morlaud
Ce qui séduit, ce sont les toiles audacieuses, flamboyantes de Pat Andrea, qui répond parfaitement à l’esprit surréaliste de Lewis Carroll.
Le Nouvel Observateur, Ruth Valentini
Sous le pinceau de Pat Andrea, les aventures d’Alice deviennent une sarabande démoniaque où les ombres de Bellmer et de Dali, de Balthus et de Bacon se profilent pour transformer la fillette en une sorte de Lolita post-freudienne.
Art absolument, Pascal Amel