C’est avec tristesse que nous avons appris le décès du poète et romancier Michel Butor.
Nous nous souvenons de lui pour son merveilleux apport à notre Faust : dans sa postface « Impressions diaboliques », il avait accompagné de 17 lithographies imaginaires – peintes avec des mots- le second Faust de Goethe, que Delacroix n’a pas illustré.
« L’ouvrage que nous tenons entre nos mains, avec ses images et ses légendes, est le pacte que nous avons signé de notre sang et qui nous délivrera aussi bien de notre âge que de notre insensibilité, de notre oubli. »
Nous le remercions pour l’ensemble de son œuvre qui a largement contribué au renouveau de la littérature française.
Nos pensées vont à sa famille et à tous ceux qui l’ont aimé.