Les Contes de Perrault
illustrés par l’art brut
Introductions de Bernadette Bricout et Céline Delavaux
135 œuvres d’art brut du XXe siècle à nos jours
84 artistes présentés dans des notices biographiques
Direction scientifique de l’iconographie de Céline Delavaux
» Les contes ont le visage de nos rêves… »
Bernadette Bricout
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La grande rencontre
Les Contes de Perrault illustrés par l’art brut entrent dans notre Collection, qui rassemble depuis bientôt trente ans des histoires de la nuit des temps. Des Fables de La Fontaine au récit de la Genèse en passant par Les Métamorphoses d’Ovide ou l’histoire du prince Râma, ces livres essentiels éclairent et accompagnent notre existence.
Laissons place au terrible loup qui dévore sans état d’âme la grand-mère et le Petit Chaperon rouge, aux bûcherons qui abandonnent leurs sept garçons dans la forêt, à cet homme terrifiant à la barbe bleue, à cette jeune fille, triste de ne pouvoir aller au bal. Au calme de l’âtre ou dans le rythme effréné de nos vies, écoutons ce que les contes ont à nous dire à propos de nous et du monde.
Longtemps relégués à la littérature jeunesse, ces contes ont traversé les siècles et les contrées grâce à la tradition orale. Ils ont été réunis pour la première fois par un académicien français du XVIIe siècle, Charles Perrault. Inscrits dans notre patrimoine littéraire commun, ces récits ont beaucoup plus à nous apprendre qu’ils n’en ont l’air. Lus dans l’obscurité de la nuit, ils tracent un chemin et poussent le lecteur à quitter une réalité sombre et angoissante pour l’inviter à se dépasser, à atteindre la lumière.
La peur, l’inquiétude, la douleur, mais aussi l’insouciance, la joie et toutes les émotions racontées par Perrault sont sublimées ici par la pulsion créatrice des artistes dits « bruts ». Ces femmes et ces hommes, éloignés de toutes les conventions académiques et peu soucieux de reconnaissance, expriment dans leurs œuvres spontanées les angoisses et les rêves qui habitent l’être humain.
Les textes
Notre édition présente l’intégralité des onze contes de Charles Perrault, qui ont été rassemblés pour la première fois en 1781 : trois contes en vers, publiés en 1694, et huit contes en prose, connus sous le nom des « Contes de ma mère l’Oye », publiés en 1697 sous le titre : Histoires ou contes du temps passé, avec des moralités. Ces onze histoires sont des récits que Charles Perrault a entendus dans les campagnes ou dans les salons, et qu’il s’est appropriés pour les coucher sur le papier. Les versions folkloriques ou populaires de Cendrillon ou de La Belle au bois dormant sont nombreuses : Charles Perrault les a figées dans une forme donnée, avec talent, pour les transmettre à des générations de lecteurs.
1. Griselidis
2. Peau d’Âne
3. Les Souhaits ridicules
4. La Belle au bois dormant
5. Le Petit Chaperon rouge
6. La Barbe bleue
7. Le Maître chat ou Le Chat botté
8. Les Fées
9. Cendrillon
10. Riquet à la houppe
11. Le Petit Poucet
Des compagnons de vie
Les contes sont une présence invisible qui nous accompagne depuis l’enfance. Leur lecture invite à un retour sur soi : notre sensibilité et notre raison se mettent en mouvement et l’on s’engage sur des chemins changeants, un réseau de sens multiples, plus universel que les interprétations psychanalytiques ou spirituelles qu’ils ont suscitées. À chaque nouvelle lecture, le sens que nous donnons à ces récits vagabonde et se métamorphose. Dans un imaginaire qui nous est familier, la naïveté se mêle à la complexité, les rêves aux combats, les drames aux espoirs. Pour mieux nous permettre de passer de la frayeur au bonheur, de la tristesse à la joie, du désespoir à la réussite, Perrault choisit des personnages indéfinis qu’il place dans un espace socio-temporel neutre. On partage avec le Petit Poucet la peur de se voir abandonner par ses parents, tout en apprenant que s’éloigner d’eux est un bienfait. Le désir de liberté et la mansuétude de Cendrillon à l’égard de ses sœurs nous inspirent. Et l’on comprend, avec Riquet à la houppe, le pouvoir de « l’amour qui seul métamorphose. »
Au-delà du tragique et du merveilleux, les contes nous apprennent ainsi à nous dépasser et à aller plus loin. Ils chuchotent à notre coeur les épreuves et les joies de notre existence et leur donnent un sens. Ils reflètent aussi les contradictions de la vie, celles-là même qui fondent nos choix et nos actes. Les Contes nous racontent !
Des textes brefs, mais riches d’enseignements, comme l’écrit Perrault dans La Belle au bois dormant : « Peu d’éloquence, beaucoup d’amour. »
À la redécouverte des contes oubliés
Au-delà de cette lecture propre à éclairer notre vie, les Contes, que nous pensions si bien connaître, s’offrent aussi au lecteur comme une madeleine délicieuse à redécouvrir. À commencer par les contes en vers, qui sont plus rarement reproduits que les contes en prose. En bon collecteur de récits, Perrault s’inspire de Griselda, contée par Boccace dans le Décaméron, pour dresser le portrait de Griselidis. Cette jeune femme vertueuse accepte sans sourciller toutes les épreuves infligées par son mari pour tester l’authenticité de son amour. On pourrait s’insurger, mais la dédicace, certainement adressée à une demoiselle de la cour de Louis XIV, se termine par ce constat : « Ce n’est pas que la patience / Ne soit une vertu des Dames de Paris, / Mais par un long usage elles ont la science / De la faire exercer par leurs propres maris. » Le ton est donné : les contes de Perrault se lisent entre les lignes !
Peau d’Âne, autre conte en vers, est quant à lui passé à la postérité à l’époque contemporaine grâce à la toute jeune Catherine Deneuve, qui incarnait ce personnage ingénu dans le film féerique à souhait de Jacques Demy. Les célèbres chansons que Michel Legrand composa pour cette adaptation s’inspirent de la merveilleuse musicalité des vers de Perrault : « Peau d’Âne donc prend sa farine / Qu’elle avait fait bluter exprès / Pour rendre sa pâte plus fine, / Son sel, son beurre et ses oeufs frais ; / Et, pour bien faire sa galette, / S’enferme seule en sa chambrette. »
Enfin, Les Souhaits ridicules, le plus humoristique des Contes en vers, raconte la maladresse et la bêtise d’un bûcheron et d’une bûcheronne énonçant trois vœux à un génie qui se propose de les exaucer. L’ivresse du bûcheron vaudra à sa femme de se voir affubler d’une aune de boudin en lieu et place de son nez ! Exposant un sujet si vulgaire, Charles Perrault prévient dans sa dédicace adressée à la nièce de Louis XIV : « C’est la manière / Dont quelque chose est inventé, / Qui beaucoup plus que la matière / De tout récit fait la beauté. » Plaire et instruire : cet équilibre cher auXVIIe siècle n’est pas loin…
Si Cendrillon, Le Petit Poucet ou La Barbe bleue sont, comme les autres contes en prose, peut-être mieux connus, cette édition offre de découvrir leurs moralités. Ces textes brefs, que nombre d’éditeurs depuis le XIXe siècle ont préféré supprimer, ponctuent chacun des huit contes en prose. Ils apportent une saveur douce et piquante, et amplifient le plaisir de la lecture. Les moralités sont aussi des sentences que l’on garde en tête et en bouche, et que l’on peut répéter à loisir pour mieux s’en imprégner. On se souviendra, par exemple, après avoir lu Le Chat botté, que « l’industrie et le savoir-faire, valent mieux que des biens acquis », ou que le loup du Petit Chaperon rouge n’est pas seulement rusé et affamé au sens propre, mais bien un prédateur dont les jeunes filles doivent se méfier : « Qui ne sait que ces loups doucereux, / De tous les loups sont les plus dangereux. »
Un joyau littéraire
Les Contes doivent enfin être lus et relus pour ce qu’ils sont : des joyaux littéraires. Charles Perrault a fait entrer le genre du conte en littérature, et par son talent c’est un chef-d’oeuvre qu’il nous donne à lire. Son écriture, rythmée de dialogues réjouissants ou ponctuée de descriptions aussi précises qu’exquises, nous plonge dans un temps qui est le sien et qui n’est pas si éloigné du nôtre. Un monde où l’on croise aussi bien des bûcherons que des princesses, des beaux que des laids, des jeunes que des vieux. Un monde où les inégalités sont criantes et les travers de la société nombreux. Un monde où la réalité du quotidien côtoie le merveilleux.
Chaque conte se déploie dans une atmosphère singulière, et par son génie littéraire, Perrault projette son lecteur tantôt dans une salle de bal, tantôt dans une forêt inquiétante. Sa langue et sa métrique sont envoûtantes : certaines formulations comme « Tire la chevillette, la bobinette cherra » ou « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » ne résonnent-elles pas à nos oreilles telle une musique que l’on connaît depuis toujours ? Les Contes de Perrault composent une véritable partition, dont les différents mouvements forment une harmonie pleine de sens.
L’auteur
Charles Perrault (1628-1703), contemporain de La Fontaine, Molière, Boileau ou encore Racine, est nommé à l’Académie française en 1671. Il collecte et retranscrit les récits issus de la tradition orale française et crée ainsi le genre du conte. Dans sa préface, il insiste sur la valeur morale de ces histoires chrétiennes issues des campagnes et il démontre – ses textes en sont les parfaits témoins – que l’on peut concevoir une oeuvre littéraire à partir d’une matière considérée comme populaire, si on la travaille stylistiquement. Chef de file des Modernes qui s’opposent aux Anciens dans la célèbre querelle de la fin du XVIIe siècle, il soutient la thèse d’une supériorité esthétique des écrivains contemporains sur les auteurs antiques, flattant le roi Louis XIV en louant la grandeur de son époque. Avant les Contes, qu’il rédige à la fin de sa carrière, il a également publié des textes apologétiques, des poèmes burlesques, des pièces de théâtre, des fables, des pièces galantes, des ouvrages de théorie littéraire, aujourd’hui peu connus. Au XVIIe siècle, les contes, appréciés d’un public lettré, particulièrement féminin, mais aussi de Colbert et Louis XIV, sont particulièrement en vogue. À la lisière de la littérature et du jeu, ils remplacent les devinettes et les épigrammes divertissantes dans les salons.
La chronologie « Perrault et son temps », proposée à la fin de l’ouvrage, présente la vie de Charles Perrault à la lumière des événements politiques et culturels de son époque.
L’iconographie
Lire entre les lignes. Aller au-delà. Donner un sens. C’est dans la fragile puissance de l’art brut que nous avons trouvé une nouvelle clé de lecture, la chance de porter un regard neuf sur les contes et de découvrir ce qu’ils peuvent aujourd’hui encore nous apporter ; car ces œuvres, créées par des femmes et des hommes aux parcours très différents, souvent chaotiques, ont elles aussi une portée universelle. Les 135 créations que nous présentons dans cet ouvrage ne sont que force et pureté au service de l’expression des émotions et des sentiments. Les artistes manifestent la fragilité, la colère, l’espoir, la liberté, le désir d’amour et bien d’autres sensations qui les habitent. Nées dans l’esprit de personnalités singulières à l’imagination sans bornes et animées par la nécessité de créer, ces œuvres sont un cri. Un art spontané, brusque et époustouflant, dans lequel la féerie et la terreur des Contes sont omniprésentes. Les personnages esquissés, les héros anonymes, les lieux indéfinis, les mystères et la magie jaillissent des pages des Contes aussi bien que des œuvres d’art brut. L’imagination est un facteur commun qui instaure des liens forts et intimes entre ces deux arts.
Un cœur pur d’August Walla célèbre l’amour naissant entre une jeune bergère et un prince ; une créature de Jean Pous, aux multiples bras, aux ailes de libellule et au bon regard incarne une exquise fée marraine : on l’imagine déjà transformer la citrouille en carrosse ; la chaussure de Cendrillon apparaît comme un songe chez Aloïse Corbaz ; le chat de Marcel Drouin, alias Zizi, est bien botté et ses yeux masqués de bleu laissent à penser qu’il sauvera son maître de la pauvreté. Henry Darger, avec ses mains jaunes sorties de l’obscurité, nous rappelle l’effroyable massacre des petites filles de l’Ogre du Petit Poucet.
Collection Steck ©Association Aloïse, Chigny. Photo © Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne / Etienne Malapert
Perrault et Dubuffet, deux modernes en leur temps
En inventant la notion critique d’art brut en 1945, Jean Dubuffet, qui avait fréquenté les milieux psychiatriques suisses, entendait s’éloigner du milieu médical auquel les œuvres créées dans ce contexte étaient assignées, pour les faire véritablement entrer dans le champ artistique. Le territoire de l’art brut tel qu’il l’imagine ne se limite pas à des créations découvertes dans les asiles, mais recouvre les productions de médiums artistes, visionnaires et inspirés, et de marginaux, autodidactes, œuvrant loin des écoles d’art, des musées et du marché.
Sa réflexion s’est accompagnée d’un long travail de collecte, sur le terrain, de ce qui lui semblait être le fruit d’une « opération artistique toute pure, brute », inventive et déliée des conventions. Durant trois décennies, Dubuffet a réuni près de 5 000 œuvres. En 1971, il fait don de sa collection à la ville de Lausanne, qui la présente au public depuis 1976. Deux siècles avant lui, Charles Perrault collecte lui aussi des œuvres populaires, jusque-là transmises seulement oralement. Il bouscule au passage le monde littéraire en proposant de prendre en considération un nouveau genre, celui du conte. À la recherche de l’expression d’une innovation et d’une modernité, ces deux hommes se rejoignent dans leur démarche.
Les spécialistes
Bernadette Bricout
Bernadette Bricout, née en 1947 est professeur émérite à l’Université de Paris. Son enseignement et ses recherches, à la croisée des disciplines et des cultures, portent sur les littératures orales, qui sont un trésor de mémoire. Elle est depuis 2018 professeur invité à l’université de Wuhan en qualité d’expert étranger. Elle est par ailleurs conceptrice et animatrice à Sciences-Po des Amphis 21, qu’elle a créés en 1997. Ces cycles de conférences culturelles et géopolitiques ouvrent des perspectives sur les grandes questions du XXIe siècle. Bernadette Bricout a notamment publié Le Savoir et la Saveur. Henri Pourrat et le « Trésor des contes » (Gallimard, coll. « Bibliothèque des idées » 1992), La Clé des contes (Seuil, 2005), et a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, dont Le Regard d’Orphée. Les mythes littéraires de l’Occident (Seuil, 2001) et Mémoires du siècle (Seuil, 2003).
Dans son introduction, Bernadette Bricout présente le genre du conte. Inscrits dans la longue durée, transmis de bouche à oreille, les contes de tradition orale proposent tout à la fois un jeu, une mise à l’épreuve, une interprétation des voix de l’univers, une mémoire, une morale, une parole fécondante. Ils créent des liens entre les générations, entre les sexes, entre les vivants et les morts, entre notre univers et le monde invisible. Portés par la parole humaine, ils donnent à entendre la musique du cœur du monde. Ils ouvrent des chemins pour se trouver soi-même.
Céline Delavaux
Céline Delavaux, née en 1972, est écrivaine, essayiste, collaboratrice de revues artistiques et culturelles. Elle est la coordinatrice éditoriale de Grande Galerie. Le Journal du Louvre. Docteur en littérature, elle a consacré sa thèse à l’étude des discours sur l’art brut, aux écrits de Jean Dubuffet notamment (L’Art brut, un fantasme de peintre, Flammarion, 2018). Elle est l’auteur de L’Art brut, le guide (Flammarion, 2019), ainsi que de nombreux ouvrages sur l’art et de titres destinés à la jeunesse (Dubuffet, artiste et collectionneur d’art brut, Seuil, 2020), dont plusieurs ont reçu des prix. Dans son introduction, elle démontre (à merveille !) que les contes de fées et l’art brut sont intimement liés. Perrault et Dubuffet avaient une même volonté de révéler au monde une forme d’art nouvelle. Elle nous présente également des artistes, tels Aloïse Corbaz, Adolf Wölfli ou encore Fleury Joseph Crépin, figures incontournables de ce que l’on appelle désormais l’art brut, qui, par leurs œuvres, ont su atteindre un monde merveilleux. Céline Delavaux a également accompagné de son regard la sélection iconographique de cet ouvrage.
Revue de presse
L’un des plus beaux ouvrages de référence sur l’œuvre de Charles Perrault.
Les Arts Dessinés, Frédéric Bosser
Les Éditions Diane de Selliers associent avec bonheur les Contes de Charles Perrault aux créations de figures majeures de l’art brut. […] Le lecteur aura la joie de se replonger dans ces histoires qui se transmettent de génération en génération, et suscitent toujours autant d’émotions chez les petits et les grands.
The Art Newspaper France, Philippe Régnier
C’est cela aussi toute la richesse d’un bien beau livre qui se lit aussi entre les lignes. Contes à rêver tout haut, à dormir debout ou à retourner de midi à quatorze heures, les Contes de Perrault font partie d’un trésor universel à méditer.
Arts Libre (La Libre Belgique), Roger Pierre Turine
Décloisonnant les frontières entre les disciplines, ce livre est une formidable plongée dans l’onirique, en même temps qu’une délicieuse catharsis !
Art Passions, Bérénice Geoffroy-Schneiter
Les Éditions Diane de Selliers réunissent ces deux domaines merveilleux dans un ouvrage pour prendre le large durant les longues soirées d’hiver.
Beaux Arts Magazine, Daphné Bétard
Un bijou surprenant, frais et parfois dérangeant.
Connaissance des Arts, Guy Boyer
Par ce choix audacieux, cet ouvrage rend ce patrimoine à un public plus âgé. La rencontre […] est tout simplement époustouflante. Cette remarquable mise en regard révèle et rehausse le potentiel fantasmatique, la charge affective et la puissance existentielle de ces histoires si souvent racontées.
La Croix, Élodie Maurot
C’est une autre approche que les très créatives Éditions Diane de Selliers ont entreprise : confronter les onze contes de Charles Perrault aux artistes de l’Art brut. Les correspondances entre le texte et les images sont stupéfiantes. Le regard porté sur les contes est totalement renouvelé, porté par une poésie de formes et de couleurs inattendue.
Dernières nouvelles d’Alsace, Serge Hartmann
Diane de Selliers est une éditrice de contes de fées… qui chaque année publie un nouveau trésor. […] La machine à rêves s’emballe et nous emballe.
Les Echos Week-End
C’est bouleversant de splendeur brute. La Rolls du beau livre.
ELLE, Ophélie Daguin
Le millésime 2020 des Éditions Diane de Selliers fait mouche.
L’Express, Marianne Payot
Cet art follement libre, diablement inventif, souvent obsessionnel, résonne parfaitement avec les contes de Perrault. Se plonger dans cet ouvrage, c’est réveiller des émotions assoupies et faire à nouveau frissonner l’enfant qui est en nous. […] On reprend sans hésiter une puissante leçon de morale et de vertu, dans ces nouveaux habits si richement parés.
Le Figaro littéraire, Françoise Dargent
Je voudrai célébrer une rencontre, une rencontre exceptionnellement réussie qui vient d’avoir lieu entre le grand fabuliste du XVIIe siècle Charles Perrault et les créateurs que l’on réunit parfois sous le nom d’art brut.
« L’Art est la Matière », France Culture, Jean de Loisy
L’art brut donne une profondeur hallucinante à des histoires qui parlent autant à nos rêves qu’à nos cauchemars.
L’Humanité, Marie-José Sirach
On plonge avec délice dans ces récits qui n’ont jamais été aussi merveilleusement illustrés. […] Avec sa couverture aux reflets d’or, sa mise en page superbe rappelant la magie des grimoires anciens, ses contes intemporels et ses œuvres d’art brut fascinantes, cet ouvrage renoue avec ces livres merveilleux que l’on transmettait de génération en génération. Et il ravira celles et ceux qui le découvriront dans les générations futures.
MAD (Le Soir), Jean-Marie Wynants
Le résultat a la profondeur de l’inconscient, la hauteur de nos rêves. En un mot, merveilleux.
Madame Figaro, Laetitia Cénac
Cet ouvrage a réussi son pari : montrer aux lecteurs que l’art populaire est aussi une quête vers la modernité […].
Le Monde.fr
Perrault rêve son oeuvre en couleur : une nouvelle fois, Diane de Selliers marie peinture et littérature dans ce très bel ouvrage. […] Une redécouverte féérique.
Paris Match, Clémence Duranton
Quel mariage merveilleux entre onze contes de Charles Perrault et les plus belles œuvres de l’art brut ! […] Un chant multiforme venu des profondeurs de l’inconscient, de l’universel de l’enfance, de ses peurs et de ses rêves.
Le Point, Valérie Marin la Meslée
L’art brut donne une profondeur hallucinante à des histoires qui parlent autant à nos rêves qu’à nos cauchemars.
Télérama, Fabienne Pascaud
Les deux abîmes ainsi mis en miroir se répondent admirablement. On ne se lasse pas de cette iconographie magnifique.
Témoignage Chrétien, Jean-François Bouthors
L’enfant en nous frissonne de bonheur.
Version Femina
Ce beau livre somptueux fait résonner chaque récit avec la puissance de l’art brut.
La Vie