Mais qui sont les nombreux artistes derrière ce chef-d’œuvre?
De prestigieux maîtres d’œuvres ont été sollicités pour diriger les lissiers*, dont le travail était réparti sur deux grands métiers à tisser, avec cinq ou six ouvriers côte à côte.
Nicolas Bataille, maître d’œuvre du projet, entrepreneur à la tête d’un corps de métiers, fait appel au lissier Robert Poisson pour réaliser le tissage dans ses ateliers de Paris d’après les cartons d’Hennequin de Bruges, peintre de la Cour du roi de France Charles V.
Au rythme d’un mètre carré par mois, de dix mètres de tapisserie par an, l’ensemble d’Angers est probablement achevé au bout de cinq ou sept ans.
Dans ce labyrinthe de représentations et de symboles, Paule Amblard est notre Ariane : spécialiste de l’art chrétien médiéval, elle tire pour nous le fil de la connaissance et guide nos yeux dans l’immensité de cette tapisserie.
Découvrez dès maintenant notre édition de L’Apocalypse de saint Jean illustrée par la tapisserie d’Angers en Petite collection, tout juste sortie des presses !
* lissiers : ouvrier qui monte les lisses d’un métier à tapisserie