Rome, Naples et Florence de Stendhal
illustré par les peintres du Romantisme
illustré par les peintres du Romantisme
150 peintures du début du xɪxᵉ siècle.
1 volume broché sous jaquette, 312 pages, 19 × 26 cm.
Récit de voyage de Stendhal lors de son « Grand Tour » en Italie, qui l’entraîne dans plusieurs villes dont Rome, Naples et Florence, mais aussi Milan, Bologne, Parme… Le livre est illustré en couleur par 153 peintures romantiques du début du XIXe siècle. Tout au long de ses séjours, l’écrivain se laisse guider par l’instant et par l’émotion qui éclaire chacune de ses découvertes.
Le Livre
Le Livre
Ces récits de voyage de Stendhal, follement épris de l’Italie, témoignent de sa vaste culture et d’une sensibilité toujours en éveil. Illustré par des peintres célèbres comme Corot et Ingres, ces livres nous font revivre son « Grand Tour » : ambiance d’une loge à la Scala, calme des jardins de la villa d’Este, brouhaha sur le Ponte Vecchio, douceur du coucher de soleil sur la baie de Naples… Un grand moment de plaisir, de couleurs et de lumières. Renforçant la magie de l’évocation, les peintres que Stendhal a admirés, tels Raphaël, Michel-Ange ou Caravage, et les peintres proches de sa sensibilité, comme Delacroix, Ingres ou Turner, composent en regard du texte un formidable guide artistique de la ville de Rome.
L’Iconographie
Voir ce qu’a vu Stendhal
Une explosion de lumières et de couleurs permet au lecteur de vivre le voyage de Stendhal le cœur empli d’une « émotion de curiosité que rien ne peut arrêter ». Œuvres et texte entrent en résonance, renforçant la magie et la puissance de l’évocation, célébrant l’arte di godere – l’art, combien délicat, d’avoir du plaisir. Le texte est précisément illustré par les artistes, qui nous proposent les images les plus fortes et les plus évocatrices du sentiment romantique et des élans de l’âme qui faisaient vibrer Stendhal. La rencontre entre l’écrivain et les peintres romantiques est sublime et nous fait découvrir l’Italie telle qu’elle était et telle qu’elle est encore aujourd’hui pour tous les amateurs d’art et de beauté.
Une émotion commune à Stendhal et aux peintres romantiques
Chez les peintres, le sentiment romantique se traduit par la représentation picturale des états d’âme ressentis devant la nature. Chez Stendhal, la recherche de l’émotion extrême suscitée par la beauté est constante. Les deux s’allient merveilleusement dans notre édition. Nous avons choisi de montrer au lecteur Rome telle que Stendhal l’a aimée. Chaque scène qu’il évoque renaît à nos yeux sous le pinceau des maîtres qu’il a admirés. Les lieux et les personnes qui ont inspiré les peintres du romantisme sont ceux-là mêmes que Stendhal décrit dans ses guides. L’illustration, exceptionnellement proche du texte renforce ainsi la magie et la puissance de l’écriture stendhalienne. Tout en s’immergeant dans le texte magnifique, le lecteur est ébloui par les peintures du xɪxᵉsiècle et les chefs-d’œuvre décrits par Stendhal.
La découverte d’artistes peu connus
Stendhal ne fut pas le seul à entreprendre le « voyage d’Italie » : les peintres romantiques y furent aussi attirés et leurs œuvres nous permettent, pour la première fois, de confronter le regard de Stendhal au leur. La plupart des œuvres que nous reproduisons sont très peu connues : un grand nombre d’entre elles sont conservées dans les réserves des musées, d’autres dans des collections privées en France, en Italie ou aux États-Unis. Ces œuvres d’artistes moins célèbres sont néanmoins exceptionnelles. Des peintures de Corot, d’Ingres ou de Turner côtoient ainsi les œuvres d’Hubert Robert, de Louis Gauffier, Léon Vinit, Samuel Palmer, Carl Pavlovitch, Gilles-François Closson… Si les peintres du « Grand Tour » sont très présents, les artistes italiens le sont aussi, avec les œuvres de Giovanni Migliara, Francesco Hayez, Ippolito Caffi et bien d’autres. Ces peintres jouent un rôle pionnier vers la modernité, vers l’impressionnisme.
Le Texte
De Milan à Florence, la passion
La version définitive de Rome, Naples et Florenceque nous reprenons fut publiée en 1826. Une grande partie du voyage de Stendhal se passe à Milan, ville qui deviendra pour lui un point de référence tout au long de son récit. Milan, c’est la ville où s’exprime le mieux sa passion pour la musique, c’est également là qu’il apprend à « traiter avec les femmes » au cours de longues conversations dans les salons. Après son séjour à Milan, Stendhal visite Pavie, Parme, Bologne, traverse l’Apennin pour arriver à Florence ; puis ce seront les multiples excursions en Toscane, Volterra, Sienne, Crotone, et enfin Naples et ses alentours.
Comment voir Rome
« Il y a deux façons de voir Rome : on peut observer tout ce qu’il y a de curieux dans un quartier, et puis passer à un autre. Ou bien courir chaque matin après le genre de beauté auquel on se trouve sensible en se levant. C’est ce dernier parti que nous prendrons. » Et, en effet, Stendhal laisse le lecteur libre de le suivre dans ses innombrables digressions et descriptions, son seul but étant de susciter « une émotion de curiosité que rien ne peut arrêter », en évitant de défaillir face à tant de beauté – le célèbre syndrome stendhalien. Une façon exceptionnelle de se plonger dans la vie romaine.
Journal d’un écrivain et récit de voyage
L’Italie fut pour Stendhal le pays où son âme pouvait flamboyer librement et exprimer toutes les palettes de ses émotions, de ses sensations, de lui-même. Les femmes italiennes, les peintres qu’il découvre, les premiers opéras de Rossini, l’église des papes, il raconte ses expériences et tous ces moments de vie sous la forme d’un journal, forme qui s’adapte parfaitement à son rythme de dilettante. Il est à l’écoute de ses émotions seules : ce n’est pas la réflexion mais le cœur et les sentiments qui éclairent ses découvertes et le plaisir qu’il en tire.
« J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de coeur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. » (Florence, 22 janvier 1817).
Il dépeint avec beaucoup de réalisme le caractère de ceux qu’il croise au cours de ses rencontres. Avec son regard curieux, il observe et analyse le tempérament des Milanais, des Romains, des Napolitains, le compare avec celui des peuples d’autres pays. Ainsi, il fait de Rome, Naples et Florence une réelle étude de mœurs. Stendhal exprime ses impressions, glisse de longues anecdotes. Son récit s’accompagne de digressions qui suivent les cheminements de sa pensée. C’est précisément cette liberté d’écriture, adoptée à travers la forme du journal, qui révolutionne totalement le récit de voyage tel qu’il était pratiqué avant lui.
Revue de Presse
Un récit de voyage, certes très personnel, mais une véritable lecture d’une réalité vue par Stendhal. Et ce qu’a vu Stendhal nous ne pouvions l’imaginer ; Diane de Selliers nous le montre.
Le Monde, Daniel Couty
Diane de Selliers a eu l’excellente idée de compléter le texte stendhalien par des peintures de ses contemporains qui, à leur tour, découvraient les mêmes paysages… Pour se faire plaisir, ce livre est sans doute ce que l’on peut faire de mieux.
Le Nouvel Observateur, Frédéric Vitoux
Par la grâce – il faudrait appeler cela de la magie – d’un éditeur inspiré, le voyage reprend. Ce livre se lit comme un reportage issu du xɪxᵉ siècle. On voudrait que le spectacle ne s’arrête jamais.
Le Figaro littéraire, Pierre-Jean Rémy
Impressions. Expression. Toute l’œuvre de Stendhal est affaire de regards croisés. Entre textes et peintures, l’éditrice l’illustre superbement en publiant ces carnets d’Italie.
Point de vue, Xavier Houssin
Ces images transportent le promeneur-lecteur dans la lumière et l’intensité d’une Italie mythique et idéale… Un ouvrage passionnant et enchanteur qui respire la passion.
Azart, Claude Chambat
Il faut saluer là le travail de l’éditeur, qui a composé un splendide contrepoint aux récits de l’imprévisible voyageur que fut Stendhal.
Télérama, Fabienne Pascaud
M’étonnent et me ravissent de si admirables entreprises d’édition.
La Quinzaine littéraire, Maurice Nadeau
Le choix des tableaux et leur mise en page donnent à cet ouvrage unique un caractère exceptionnel.
Paris Match, Édith Serero
Un musée à domicile, plein de surprises. Encore surprenant Stendhal lorsqu’il écrit : « Un ouvrage d’art n’est qu’un beau mensonge. » Mais ce livre plein de « mensonges » est un vrai trésor !
Le Canard enchaîné, André Rollin
Un mot revient souvent chez Stendhal : l’âme. Et ce livre qui lui est consacré possède précisément ce qu’il estimait le plus : une âme.
Télérama, Fabienne Pascaud
Continuité classique et invention novatrice, l’ouvrage offre une approche à la fois scientifique et claire, une vulgarisation de haut niveau. Un travail titanesque.
Spectacle du monde, Gonzague de Saint-Bris
De cet étonnant touriste en Italie, voici un volume exceptionnel. Plus qu’un livre sur l’art, ou sur l’Italie, c’est un véritable « livre d’art » dont nous sommes les arpenteurs admiratifs.
Le Magazine littéraire, Jean-Jacques Brochier
Tour à tour musée imaginaire, invitation au voyage et guide culturel, cet ouvrage donne à voir une Italie qui n’a plus d’autre propos que de ressembler à ce que Stendhal en dit, comme l’écrit Philippe Berthier. Un bonheur.
L’Express, André Clavel
À lire comme un roman, à admirer comme un chef-d’œuvre, à parcourir comme l’un des premiers guides touristiques. Bravo à l’éditeur pour ce rare concentré de beauté.
Atmosphères, Anne Lefevre
Plus qu’un beau livre, un livre de plaisir. Les amoureux de l’Italie auront la chance de savourer ces merveilleuses pages de pur bonheur éditorial.
Le Monde, Daniel Couty
Un travail colossal, une réussite totale.
Panorama du médecin, Hervé Karleskind
Une pure merveille iconographique.
La Voix du Luxembourg, Sonia Da Silva