Le Moyen Âge Flamboyant
Poésie et peinture
200 miniatures de manuscrits essentiellement français des xɪᴠᵉ et xᴠᵉ siècles.
1 volume relié pleine toile et 1 livret sous coffret illustré, 380 pages, 25,5 × 34,6 cm.
La Collection
25,5 × 34,6 cm 65 €
Troubadours et trouvères nous dévoilent leur art poétique. Les miniatures de l’époque exaltent cet univers d’une liberté d’esprit saisissante. Une prodigieuse force de vie et d’amour jaillit de la mise en regard des 110 poèmes et des 200 illustrations.
Le Livre
L’inventivité et la virtuosité des troubadours et trouvères consacrent, du xɪɪᵉ au xᴠᵉ siècle, l’émergence d’une poésie vouée à l’amour et au culte de soi. Cet ouvrage rassemble 110 poèmes du Moyen Âge traduits en français moderne, illustrés par 200 miniatures extraites de précieux manuscrits. Éblouissants de lyrisme et de ferveur, Le Moyen Âge flamboyant révèle un univers doué d’une force émotionnelle et d’une grande liberté d’esprit.
L’Iconographie
200 peintures accompagnent les 110 poèmes de cet ouvrage. Issues de manuscrits précieux, réalisés essentiellement au xɪᴠᵉ et xᴠᵉ siècle sous l’impulsion de princes mécènes épris de luxe et d’éclat, ces peintures renforcent l’univers allégorique des poètes par la finesse des contours, le charme enchanteur des scènes, le chatoiement des couleurs. Dans ces miniatures se mêlent gothique flamboyant et raffinement courtois. Déjà les prémices de la Renaissance se dessinent : on assiste à l’éclosion d’un art français conscient de lui-même et du sentiment du beau en soi.
À la naissance de notre langue, ce livre allie l’émotion de la poésie et les richesses de la peinture médiévale.
Les 200 miniatures de cet ouvrage sont présentées comme d’authentiques tableaux. De cette mise en valeur inédite jaillit une prodigieuse force de vie et d’amour. Barthélemy d’Eyck, Jean Fouquet, les frères de Limbourg, Simon Marmion, Robinet Testard figurent parmi les grands maîtres.
Les œuvres reproduites sont extraites de
manuscrits essentiellement français du xɪᴠᵉ et du xᴠᵉ siècle, qui constituent une part remarquable de notre patrimoine artistique. Elles se distinguent par la finesse des contours, l’éclat des couleurs, le charme des scènes.
Fruit d’une féconde alchimie entre le réalisme flamand et la peinture italienne, ces œuvres témoignent d’une admirable maîtrise formelle.
Maître du Codex Manesse. Maître de Fauvel. Jean Pucelle. Jean Le Noir. Maître du Remède de Fortune. Maître de la Bible de Jean de Sy. Maître d’Egerton. Maître de l’Épître d’Othéa. Entourage du maître de Bedford. Maître de Boucicaut. Pol, Herman et Jean de Limbourg. Maître de la Cité des dames. Maître de Marguerire d’Orléans. Cristoforo de Predis. Maître de Wavrin. Jean Fouquet. Barthélemy d’Eyck. Simon Marmion. Maître de Marie de Bourgogne. Jean Colombe. Maître du Boccace de Munich. Robinet Testard. Jean Pichore. Simon Bening.
Le Texte
Poésie de cœur, poésie de cour, chantant l’« amour qui sait si bien enchanter », cet ouvrage consacre les quatre siècles fondateurs de la poésie française, du xɪɪᵉ au xᴠᵉ siècle, de Guillaume IX d’Aquitaine à François Villon. Il révèle un Moyen Âge insoupçonné, saisissant de vivacité et d’expressivité, d’une humanité débordante de tendresse, d’humour, mais aussi d’intimité, en communion avec la nature.
Dans ce florilège poétique et pictural, troubadours et trouvères expriment leurs émois avec une ferveur intense, empreinte tantôt de joie tantôt de mélancolie. Dans leurs ballades, pastourelles ou reverdies, ils chantent l’amour avec une étonnante liberté d’esprit, et participent ainsi à la création de l’expression du sentiment amoureux.
L’inspiration profane et aristocratique des poètes du Moyen Âge a marqué notre civilisation par son fascinant imaginaire courtois et chevaleresque. De la délicatesse des premières chansons d’amour au suprême raffinement des ballades, de l’inspiration satirique de pièces pamphlétaires à l’humeur badine, voire burlesque et triviale, de nombre de poèmes, ce recueil révèle un univers doué d’une force émotionnelle et d’une liberté d’esprit inattendues.
On doit à cette génération poétique d’avoir forgé, à partir d’une inédite langue romane, un art lyrique d’une incroyable virtuosité, et d’avoir développé une sensibilité et une éthique qui contribuèrent à transformer les relations amoureuses à travers toute l’Europe. L’inventivité et la virtuosité des troubadours et trouvères consacrent, du xɪɪᵉ au xᴠᵉ siècle, l’émergence d’une poésie vouée à l’amour et au culte du soi.
Dans leurs ballades, pastourelles et reverdies, les troubadours et trouvères expriment leurs émois avec une ferveur intense et une étonnante liberté d’esprit. Ils participent ainsi à la création de l’expression du sentiment amoureux. « On doit au Moyen Âge, écrit Michel Zink dans sa très belle préface, d’avoir tissé le lien indissoluble entre la poésie et l’amour. »
Le poète est amant, l’amant est poète. Le soupirant rend hommage à sa dame par un poème parfait, stylisé et achevé, transcendant son amour par l’écriture.
Adam de la Halle. Arnaut Daniel. Arnaut de Mareuil. Baudet Hérenc. Bernard Sicart de Marvéjols. Bernard de Ventadour. Bertran d’Alamanon. Bertran de Born. Blondel de Nesle. Cerveri de Girone. Charles d’Orléans. Châtelain de Coucy. Chrétien de Troyes. Christine de Pizan. Colin Muzet. Comtesse de Die. Conon de Béthune. Duchesse de Lorraine. Eustache Deschamps. François Villon. Gace Brulé. Gaucelm Faidit. Gautier de Coincy. Gilbert de Berneville. Guillaume IX. Guillaume de Cabestany. Guillaume de Machaut. Guillaume Le Vinier. Guiot de Dijon. Guiraut de Bornelh. Guiraut de Calanson. Hélinand de Froidmont. Jaufré Rudel. Jean Bretel. Jean Froissart. Jean de Gieviler. Jean Molinet. Jean Régnier. Marcabrun. Moine de Montaudon. Moniot de Paris. Peire Cardenal. Peire Vidal. Peirol. Raimbaut d’Orange. Raimbaut de Vaqueiras. Richard Ier Cœur de Lion. Richard de Fournival. Richard de Semilly. Rigaut de Barbezieux. Rutebeuf. Thibaut IV de Champagne.
Dans sa préface, Michel Zink présente le Moyen Âge flamboyant dans un style limpide et savant. Il met en lumière les liens forts qui unissent poésie et amour à cette époque, et évoque les raisons de ce mariage né sous l’influence du christianisme. Il présente également les différents genres poétiques explorés en ce temps, des chants des troubadours et des trouvères aux textes récités, inspirés par la thématique de l’amour. Ainsi, il montre combien ces quatre siècles de lyrisme médiéval entrent en résonance avec l’art chatoyant et évanescent de l’extrême fin du Moyen Âge.
Éminent spécialiste de littérature médiévale, normalien, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de Littératures de la France médiévale, Michel Zink est également depuis 2000 membre de l’Institut de France (Académie des inscriptions et belles-lettres). Depuis 2008, il est co-directeur, avec Geneviève Hasenohr, de la revue trimestrielle Romania, consacrée à l’étude des langues et des littératures romanes.
Toutes les traductions sont en français moderne. Elles ont été soigneusement choisies parmi celles des spécialistes respectifs des langues d’oc et d’oïl, et du français ancien et moyen : Pierre Bec, Jacqueline Cerquiglini-Toulet, Jacques Gros, Jacques Roubaud, Michel Zink, André Berry, Joseph Anglade, S.N. Rosenberg, H. Tischler, Pierre-Yves Badel, Paul Imbs, Jacqueline Cerquiglini, Anne Berthelot, Marylène Possamaï-Perez.
En fin de volume : biographies des poètes, notices biographiques et artistiques sur chaque peintre, répertoire des termes poétiques, chronologie des événements historiques en parallèle des repères culturels et artistiques, de l’an 800 à l’an 1508.
Le livret d’accompagnement rassemble tous les poèmes dans leur langue originale : langue d’oc, langue d’oïl, moyen français. Ces langues mères de notre français moderne séduisent par leur musicalité et nous convient à entrer de plain-pied dans l’univers des poètes.
Revue de Presse
Ce volume apporte la preuve éclatante d’une flamboyante époque.
La Nouvelle Revue d’histoire, Dominique Venner
Régal des yeux, musicalité du texte, l’un enchante l’autre, le transcende dans une sensibilité qui engendrera l’amour nouveau à travers l’Europe et activera l’alchimie picturale de la Renaissance, entre réalisme flamand et éclats de couleurs à l’italienne.
Le Soir, Dominique Legrand
L’ensemble constitue un florilège poétique et pictural où la délicatesse et le lyrisme des textes rivalisent avec la minutie et la virtuosité des images.
Spectacle du monde, Gérard Olivier
À travers ce magnifique ouvrage, ce sont les flammes de l’amour qui flamboient et non celles des bûchers !
Page des libraires, Damien Brem
Oui, le Moyen Âge flamboie entre ces pages. Un véritable bijou.
L’Amour des livres, Haïdi Milic