La Collection
24 × 33 cm 310 €
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400 peintures et fresques des xɪᴠᵉ et xᴠᵉ siècles italiens.
2 volumes reliés pleine toile sous coffret illustré,
680 pages, 24 × 33 cm.
Dès sa parution en 1260, la Legenda sanctorum, « ce qui doit être lu des saints », devient la Legenda aurea car, dit-on, son contenu est d’or… Entre le xɪɪɪᵉ et le xᴠɪᵉ siècle, le livre de Jacques de Voragine, archevêque de Gênes, est – après la Bible – le livre le plus lu et traduit dans toutes les langues. Dès le début de la Renaissance italienne, il est pour tous les peintres une source d’inspiration inépuisable. L’ouvrage présente des œuvres universellement connues de Giotto, Fra Angelico, Masaccio… ainsi que bien d’autres, inédites, à découvrir, toutes empreintes d’une grande puissance émotive.
La Légende dorée constitue dès le début de la Renaissance italienne un répertoire narratif inépuisable auquel firent référence les écrivains, les peintres et les sculpteurs. Les artistes y virent un ouvrage de référence où était décrite avec force détails la destinée de ces saints qui les faisaient voyager à travers le temps jusqu’aux premières années de la chrétienté et à travers les contrées les plus reculées, jusqu’en Inde du Sud.
Contemporains de la prodigieuse diffusion du texte, les peintres des xɪɪɪᵉ , xɪᴠᵉ et xᴠᵉ siècles s’inspirent des conseils de moines prêcheurs qui les guident tout au long de l’exécution des commandes passées par l’Église. Ainsi, des cycles de fresques ou des éléments de prédelles constituent une parfaite résonance au récit de Jacques de Voragine.
La Légende dorée offre la possibilité de décrypter les sujets des œuvres du début de la Renaissance d’une manière approfondie, et par là même de mieux comprendre cette période déterminante de l’histoire de l’art.
400 œuvres de plus de 120 peintres des xɪᴠᵉ et xᴠᵉ siècles italiens ont été sélectionnées parmi près de six mille identifiées. Des peintures universellement connues de Duccio, Giotto, Simone Martini, Fra Angelico, Masaccio… sont ainsi réunies aux côtés d’œuvres totalement inédites mais néanmoins d’une beauté bouleversante : fresques cachées au fond des couvents, retables découverts dans des églises.
D’importantes campagnes photographiques en Italie et des recherches dans le monde entier ont été nécessaires à l’élaboration de l’iconographie. Cette recherche systématique a permis de rassembler pour chaque saint et pour chaque événement raconté dans La Légende dorée les œuvres de la plus belle qualité, produites par les artistes italiens des Trecento et Quattrocento.
Les œuvres reproduites sont remarquables par la puissance et la beauté qui s’en dégagent, et elles sont en parfaite adéquation avec le texte. Les scènes narratives ont été privilégiées, et avec elles toutes les œuvres dans lesquelles les expressions telles la grâce, la compassion ou la douleur sont bouleversantes d’humanité.
Des cycles de fresques sont présentés dans leur ensemble, les éléments dispersés d’une même œuvre sont rassemblés : des polyptyques démembrés sont reproduits dans leur intégralité, des éléments d’une même prédelle sont enfin réunis – par exemple le polyptyque de Sassetta représentant la vie de saint Antoine, ou la prédelle des scènes de la vie de Côme et Damien de Fra Angelico.
Jacques de Voragine venait de traduire la Bible en italien lorsqu’en 1260 il écrivit la Legenda sanctorum en latin afin qu’elle ait une portée universelle.
Dès la parution du premier manuscrit son retentissement fut tel qu’en quelques années elle devint, avec la Bible, le livre le plus copié et le plus lu des pays de la chrétienté. Plus de mille manuscrits de la Legenda sanctorum – « ce qui doit être lu des saints » – virent le jour. Et bientôt on lui donna le nom de Legenda aurea car « son contenu est d’or ».
La Légende dorée raconte avec une force narrative étonnante la vie de cent soixante saints, les histoires merveilleuses qui les entourent, leurs miracles et leur martyre.
Elle était lue à haute voix dans les réfectoires des couvents, mais surtout utilisée par les prêtres. Ainsi, les détails de la vie des saints pénétrèrent profondément dans l’imaginaire collectif, et par la suite dans toutes les manifestations artistiques. Elle fut par excellence le livre du peuple et constitua le fondement d’une véritable mythologie chrétienne.
La Légende dorée est aujourd’hui une base culturelle indispensable pour comprendre toute l’iconographie religieuse occidentale.
Dans son introduction, Teodor de Wyzewa présente Jacques de Voragine, sa personnalité pieuse et exemplaire, ainsi que La Légende dorée et son contexte historique. Il apporte un éclairage savant sur l’intention de Jacques de Voragine, qui a écrit La Légende dorée dans un souci de vulgarisation de la pensée et du savoir chrétien, en s’adressant directement aux laïcs avec simplicité et clarté.
La traduction de Teodor de Wyzewa de La Légende dorée remporte un très grand succès dès sa publication en 1902 aux éditions Perrin à Paris. Cette traduction offre un plaisir de lecture certain, accompagné d’une grande précision historique, de sens critique et d’un fort sentiment religieux.
Nous l’avons choisie pour la force des émotions qui s’en dégagent : la sensibilité, l’humanité et la compassion sont décrites par Teodor de Wyzewa avec justesse et sincérité.
Franco Cardini, professeur d’Histoire médiévale à l’Université de Florence, directeur d’études à l’École d’histoire ancienne sociale à Paris, membre de l’Université Harvard et auteur de nombreux ouvrages, analyse dans sa postface la genèse de La Légende dorée et étudie ses différentes éditions à travers les siècles.
Repères chronologiques. Index des noms de saints, saintes et personnages cités dans le livre. Table alphabétique des saints et des événements liturgiques.
Avec le soin et le goût qu’on lui connaît, l’éditrice Diane de Selliers a rassemblé ici, dans un ouvrage magnifique, quatre cents œuvres du Trecento et du Quattrocento italien, dont certaines vraies découvertes, en regard du texte de Voragine, lui redonnent toute sa beauté et sa vie. Chaque page s’y déguste comme une friandise.
La Croix, Sabine Gignoux
C’est la rencontre de l’image et du texte qui cause le bonheur et l’énigme. Le bonheur, parce que le charme de ces images agit sur nous de façon rapprochée, comme si nous nous trouvions exposés, pour la première fois, à tout leur pouvoir d’émotion.
Le Monde, Jacqueline Risset
Une suite de chefs-d’œuvre, au plus près d’un texte qui n’est pas seulement un bréviaire de la foi, mais qui, écrit à l’intention du grand public, se lit encore aujourd’hui comme un véritable roman, naïf et poétique, plein d’aventures et de rêves.
Les Échos, Annie Coppermann
En tout, cent vingt peintres du Trecento et du Quattrocento, dont certaines de leurs œuvres n’ont jamais été présentées au public. Une fête spectaculaire !
Le Figaro, Jean-Marie Tasset
Le résultat dépasse ce que l’on pouvait imaginer. Une réédition ? Mieux : une Renaissance.
L’Express, Michel Crépu
Magnifique et bouleversant, cet ouvrage élève le regard, l’âme et l’esprit.
Le Spectacle du monde, Vincent Trémolet de Villers
C’est tout l’art du Trecento et du Quattrocento qui nous apparaît soudain dans la transparence de sa source d’inspiration. Rarement un livre d’art aura mieux rempli sa mission : faire rêver en éclairant. Et même un peu plus.
Le Monde de la Bible, Jean-Baptiste Michel
Remarquable. C’est tout ? Oui, c’est tout. Il est des éditions rares pour lesquelles on a du mal à trouver les mots justes. Deux volumes tout simplement éblouissants.
Point de vue, Xavier Houssin
Fruit d’un travail de trois ans, ce reliquaire s’avère d’une beauté à se mettre à genoux.
Le Figaro Magazine, Arnould de Liedekerke
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