La Collection
24 × 33 cm 310 €
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150 gouaches et 126 lettres ornées.
2 volumes brochés sous coffret, 688 pages, 24 × 33 cm
De cette fabuleuse rencontre entre Gérard Garouste et Don Quichotte résulte une œuvre d’art, véritable exégèse du roman, d’une puissance imaginative, d’un humour et d’une chaleur remarquables. 150 gouaches inédites et 126 lettres ornées, au symbolisme fort, ont été créées pour cet ouvrage. La richesse des couleurs séduit par la beauté des tons, fondus ou heurtés, au gré de l’humeur donquichottesque partagée par le peintre et l’écrivain, malgré la distance du temps.
En illustrant magistralement le roman, Gérard Garouste a relevé un défi et donné naissance à une œuvre sans précédent, témoignage de nombreuses années de réflexion et d’imprégnation du plus célèbre texte de Cervantès.
Curieux de toutes les nouvelles formes que pouvait prendre son travail artistique, Gérard Garouste s’est plié au format du livre et à l’illustration rigoureuse et exigeante de chacun des 126 chapitres de Cervantès.
En tout, deux années de travail sur un texte que le peintre étudiait déjà depuis longtemps ont été nécessaires à la réalisation de 150 gouaches auxquelles Gérard Garouste donne à chacune un titre et qu’il accompagne d’un court extrait du texte.
Pour la couverture de l’ouvrage, le peintre a imposé une nouvelle image aux héros, Don Quichotte et Sancho Pança, en les reliant à l’un des plus anciens dieux romains, Janus aux deux visages.
Nous avons souhaité aller plus loin encore et renouer avec la tradition des manuscrits enluminés d’autrefois en ouvrant tous les chapitres avec une lettre ornée. Gérard Garouste conçut pour chacun d’eux une lettre, peinte à la gouache également, qui dialogue avec la scène illustrée.
Roman le plus important de la littérature espagnole, Don Quichotte de Cervantès connut un succès fulgurant dès sa parution. Publiée en 1605, la première partie est réimprimée aussitôt. Le succès est inouï, l’ouvrage est traduit en plusieurs langues et fait l’objet de quatre éditions pirates à Lisbonne et à Valence. « L’intrépide hidalgo » devient dans toute l’Europe l’archétype du justicier naïf et généreux. Dix ans plus tard, peu avant sa mort, Miguel de Cervantès livre un second volume où il met à nouveau brillamment en scène ses deux héros antagonistes : Don Quichotte et Sancho Pança. Entre naïveté et imagination, pragmatisme et réalité, la vraie folie – ou la plus grande sagesse – est de plonger à leurs côtés au cœur de l’aventure.
Selon ce que Cervantès nous déclare lui-même dans le « Prologue », son but a été d’écrire un roman de chevalerie, sous couvert de la traduction d’un prétendu original arabe qui aurait été rédigé par l’historien Cid Hamet ben Engeli.
Les aventures de ses héros permettent à Cervantès une description très fine de son époque. L’agencement du roman, les multiples interventions de l’auteur en tant que tel, les réflexions sur le comportement humain et la société, les relations entre les personnages font de Don Quichotte le premier roman moderne.
Le roman nous conte les pérégrinations d’Alonso Quixano, gentilhomme campagnard qui, sous l’emprise de la lecture des romans de chevalerie, décide de devenir lui-même chevalier errant. Le malheureux s’abandonne aux vagabondages sans frein de son imagination et au lyrisme de son âme candide et généreuse, ne parvenant plus à faire la distinction entre la réalité et les caprices de sa fantaisie. Ainsi, croyant faire le bien et servir la justice, Don Quichotte sème le désordre partout où il passe.
Don Quichotte et Sancho Pança incarnent, l’un, la générosité naïve et la grandeur morale, l’autre, le réalisme et l’égoïsme pratique. Ces personnages, profondément différents mais complémentaires, sont devenus l’incarnation de deux types humains que leurs aventures rapprochent.
Laurent Busine, directeur du Musée des arts contemporains du Grand Hornu en Belgique, interpelle le lecteur dans un style poétique et enlevé, offrant des pistes de lecture du texte et de l’illustration. Il explique comment Garouste parvient à créer l’ambiance de folie qui envahit de manière constante le texte. Il réunit merveilleusement œuvres et auteurs dans les entrelacs subtils et poétiques de leur émouvante complicité.
Nous avons choisi la traduction de César Oudin pour la première partie de Don Quichotte parue en 1605 en Espagne. Interprète officiel du roi Henri IV, contemporain de Miguel de Cervantès, César Oudin a traduit cette partie en 1614, soit un an avant la parution de la seconde partie du roman en espagnol. Pour celle-ci, nous avons choisi la traduction de François de Rosset, publiée en 1618.
Ces deux traductions ont été nettoyées de leurs archaïsmes par le remarquable écrivain et esthète Jean Cassou en 1934. Dite « historique », cette traduction rend admirablement bien toute la poésie et la magie du texte. Elle est aussi la plus riche et la mieux construite du point de vue de la langue française.
C’est également la traduction préférée de Gérard Garouste, celle qui a éveillé sa passion pour Don Quichotte, celle qu’il a étudiée pendant de nombreuses années, qui a nourri son imagination, son humour et son inspiration.
Voici le fruit, savoureux, d’une rencontre qui devait être inscrite dans un destin commun, tant elle semble aujourd’hui s’imposer, entre le héros de Cervantès et Gérard Garouste.
Connaissance des arts, Denis Picard.
Un véritable monument où se côtoient sagesse et folie, force et magie. Un cadeau somptueux.
France Soir, Delphine Denuit.
Cela donne un des plus beaux livres de l’année.
Le Monde, Harry Bellet.
Un véritable livre d’art, somptueux. Le Don Quichotte de Miguel de Cervantès illustré par Gérard Garouste aura été l’événement de la rentrée. Un travail de titan. Superbe.
Art Actuel.
Une éditrice nous offre un somptueux Don Quichotte, véritable œuvre d’art en collaboration avec Garouste. Un événement dans le monde des livres.
Figaro Madame, Patricia Boyer de Latour.
Que l’on soit passionné d’exégèse ou que la lecture des textes sacrés laisse indifférent, il est difficile de résister à l’éblouissante manière dont le contemporain Gérard Garouste raconte les aventures et les tourments d’un héros de tous les temps.
Télérama, Michèle Gazier.
Le Quichotte de Garouste, parce qu’il dépasse le sens littéral, touche à l’esprit même des grands archipels littéraires, qui est de proposer un récit savant et populaire dans lequel chaque homme peut déchiffrer avec un sourire le drame de sa propre vie. Cervantès, en ironisant sur les romans de chevalerie, a inventé le premier héros existentiel moderne. Garouste lui est fidèle en ce qu’il a vu à la fois la dimension ironique et sa conséquence existentielle.
Le Point, Marc Lambron.
Au génie de Cervantès, Gérard Garouste ajoute la touche incendiaire de son inspiration. Le chevalier est-il fou ou sublime ? Garouste y apporte de nouvelles et sibyllines réponses.
Paris Match, Robert Serrou.
Quant aux illustrations de Gérard Garouste, elles prouvent que la peinture contemporaine peut être intemporelle et accessible à tous. Dans un festival de couleurs, il rend parfaitement compte de la grandeur et du dérisoire des personnages, du monde sensible et de l’imaginaire, voire du spirituel, mais sans négliger l’humour.
Le Quotidien du médecin.
Le texte fabuleux de l’auteur espagnol Cervantès, Don Quichotte, est réinterprété par les illustrations de Gérard Garouste. Une œuvre sans précédent qui met en exergue l’humour, mais aussi les profondeurs du personnage de ce best-seller publié en 1605.
Mag 2 Lyon, Maud Guillot.
Faites de bribes, morcelées, les images de Garouste, aux couleurs brûlantes, portent ce chef-d’œuvre de la littérature. Ces échos picturaux révèlent quelques-uns de ses secrets sans nullement en saturer le sens.
L’Amour des livres.
Un hommage vif, fort et coloré, qui magnifie le chef-d’œuvre espagnol.
Les Échos.
Le résultat de la rencontre entre Gérard Garouste et l’un des plus grands textes de l’humanité est une véritable œuvre d’art.
Ouest France.