Ce droit, les splendides Éditions de Diane de Selliers en abusent. Faut-il choisir ? C’est plus qu’impossible, inhumain… Je réponds néanmoins à la question posée en reconnaissant un faible pour la rencontre de Dante et de Botticelli, cas remarquable de complémentarité contrastée entre les mots et la ligne, qu’on pourrait condenser ainsi : la gravité des vers est allégée par la grâce du dessin, et le dessin lesté par le poids redoutable des mots. Qualité d’échange réservée aux grands maîtres. C’est un merveilleux cadeau au lecteur de l’avoir ainsi fait exister et rendu visible.